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le « Syndrome de Wendy » ou le besoin de satisfaire l’autre...

Dernière mise à jour : 30 avr. 2020



Le problème du syndrome de Wendy apparaît lorsque nous nous vidons intégralement pour

donner à l'autre et que nous ne recevons rien en retour.


=> Wendy Darling est cette jeune fille qui, durant toute l’histoire mondialement célèbre de James M. Barrie, est l’ombre de Peter. Elle s’occupe de nettoyer sa maison et de prendre soin des « enfants perdus ». Elle donne tout pour les autres, car c’est ainsi qu’elle est heureuse.


Lorsque nous concentrons notre existence sur le soin porté aux autres, nous risquons une lente auto-destruction : l’épuisement physique et mental peuvent vite virer en dépression.


Les femmes atteintes de ce syndrome l’intériorisent "juste" parce qu'elles l’ont vu dans les générations précédentes, et/ou parce qu'elles le ressentent ainsi selon des modèles qu'elles s'imposent.


Il leur semble que tout donner est une manière exceptionnelle d’aimer.


Et puis beaucoup d’entre nous ont été éduqués dans l’idée que dans l’amour, il faut renoncer à certaines choses pour garantir la relation. Si nous aimons quelqu’un, nous devons « taire » certaines envies, faire des compromis...

Jusqu'à quel point?

Car qui donne mérite aussi et doit recevoir. Et c’est là qu’apparaît le conflit émotionnel et la tristesse.


Le syndrome de Wendy est un auto-renoncement progressif.


Les symptômes sont clairs :

  • Nous admettons qu’aimer est, avant tout, écouter l’autre.

  • Longtemps, nous nous sentons à l’aise avec ce type de relation puisque c'est comme ça que nous comprenons l’amour.

  • Et cela ne nous embête pas que les autres ne nous écoutent pas comme nous les écoutons : savoir que notre conjoint se sent aimé par nous et qu’il est heureux, nous suffit à nous sentir bien.

  • Nous faisons tout pour que ceux qui nous entourent ne s’énervent pas et ne se dérangent pas. Nous luttons pour l’équilibre des autres en oubliant le nôtre.

  • MAIS... Petit à petit... Les autres perçoivent chaque effort et chaque renoncement comme quelque chose de normal, et deviennent exigeants, voire tyranniques...

Dans le syndrome de Wendy, il y en a, donc, toujours un qui offre et un qui reçoit, un qui gagne et un autre qui perd...


Tout ce que nous faisons est considéré comme acquis, n’est pas/plus apprécié à sa juste valeur et même, finit même par être exigé comme un dû. Avec les mois et les années, nous remarquons que quelque chose ne va pas/plus. La frustration, le mal être et le malheur apparaissent...


Pour ne pas tomber dans ces labyrinthes compliqués et malheureux, retenez ce conseil essentiel : ne cessez jamais d’être vous-même, même si vous aimez l’autre.

Votre amour est né avec et pour la personne que vous êtes, pas celle que vous êtes en train de devenir.


Votre conjoint doit aussi prendre soin de vous, vous donner, vous offrir et faire des concessions pour vous. C’est pour le bien commun, celui du couple.


Cessez de croire que si vous ne prenez plus soin de lui, il ne vous aimera plus, ou qu'il vaut mieux renoncer à quelque chose pour qu'il se rende compte à quel point vous l'aimez.


Il est nécessaire d’apprendre à être heureuse seule, profiter de soi-même et savoir que si nous nous retrouvons seule, sans conjoint, le monde ne s'arrêtera pas de tourner...


Souvenez-vous que, dans l’amour, nous méritons la dignité.




Attention : Tout comme celui de Peter Pan ou de la fée Clochette, le syndrome de Wendy n'est pas de réalités scientifiques, ce n'est pas une pathologie . Aucun diagnostic ne peut être posé de manière formelle. Il s'agit juste de pistes de réflexion fondées sur des analogies avec des figures stéréotypées et parlantes pour chacun.

 
 
 

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