Le Printemps… 1/4
- Cécile G.

- 21 mars 2019
- 3 min de lecture
Pourquoi faudrait-il broyer du noir en hiver et exploser de joie en été ? La dépression saisonnière est un mythe mais la fluctuation de l’humeur entre l’hiver et le printemps est une réalité : nous en faisons tous l’expérience.

Il arrive entre le 19 et 21 mars... Le printemps!
Et c'est la saison idéale pour sortir de sa (fameuse) zone de confort, essayer quelque chose d’inédit, de neuf : c’est une manière de stimuler ses émotions et son cerveau. Je suis sûre que vous avez la tête pleine de bonnes idées!
Nous pouvons par exemple goûter de nouveaux aliments et remettre un peu d’ordre dans son assiette! Les aliments du printemps sont particulièrement dotés de vitamine B9 qui, d'après les médecins chinois, permet de mieux résister au stress, en agissant sur l’hippocampe, zone assurant le contrôle des émotions et nous font mieux ressentir les émotions positives.
Et se rappeler que les aliments trop gras et sucrés ont objectivement un effet toxique (aussi) sur les émotions. Sachez que plus les fruits et les légumes sont crus ; sans conservateur, sans préparation, plus ils sont bénéfiques, nourrissent la flore intestinale, et vous programment pour la bonne humeur en stimulant la fabrication de sérotonine.
Et si votre volonté est aussi capricieuse que la météo, mangez donc dans des assiettes rouges! Une étude étonnante a montré que, dans ce cas, notre cerveau reçoit un message de modération. Le rouge est synonyme d’interdiction en France, il renvoie à l’autorité : les feux de circulation, la couleur du stylo du maître ou de la maîtresse…
Mais surtout, le printemps voit réapparaître le soleil du matin et cette lumière a un effet stimulant considérable. Sommeil, humeur, mémoire, capacités d’apprentissage, immunité… La liste des effets biologiques de la lumière ne cesse de s’allonger!
La lumière régule l’humeur. Promenez-vous dès que possible à l’extérieur, ne serait-ce que le temps de la pause déjeuner , et même un ciel couvert. Se rendre au travail à pied est donc un excellent moyen de stimuler son organisme.
Car la lumière donne de l’énergie. Le simple fait de voir la lumière du jour tôt le matin active la sécrétion de cortisol, une hormone indispensable à la forme. Ainsi le week-end, il est préférable de ne pas prolonger les grasses matinées, même si l’on s’est couché très tard la veille : le sommeil du matin tend à dérégler l’horloge biologique, et de fait, la sécrétion de cortisol. C’est pour cette raison que l’on est souvent fatigué après avoir “trop” dormi…
La lumière augmente la vigilance. On se concentre plus facilement dans une pièce baignée de lumière. S’il vous faut boucler un dossier pour le lendemain matin ou réviser un examen tard dans la soirée, restez sans scrupules devant votre écran d’ordinateur ou votre tablette : sa couleur bleutée excite le cerveau et augmente le niveau d’éveil.
Et inversement, des difficultés d’endormissement peuvent venir d’une exposition trop tardive à ces lumières artificielles (halogènes, écrans). Car la lumière régularise le sommeil. Produite exclusivement à l’obscurité, dès la tombée de la nuit, la mélatonine entraîne la sensation de fatigue, abaisse la vigilance et nous prépare ainsi à dormir.
La lumière renforce la solidité des os et le système immunitaire. Le soleil permet la synthèse de vitamine D dans la peau, qui permet l’absorption du calcium par le tube digestif. Le soleil est donc indispensable à la solidité des os.
En plus de son rôle clé dans la minéralisation osseuse, la vitamine D participe au bon fonctionnement de notre immunité . Elle est également associée à un risque plus faible de certains cancers et d’accidents cardiovasculaires.
Attention, toutefois, à ne pas abuser du soleil : une simple exposition des mains, des avant-bras et du visage, 5 à 15 minutes, 2 à 3 fois par semaine, tout au long de l’année, est suffisante pour synthétiser de la vitamine D (pour un adulte à peau claire et en bonne santé).
=> Savez-vous prendre la vie du bon côté ? Même si le climat ambiant peut être plutôt à la morosité, prendre la vie du bon côté, c’est possible ! Pour y parvenir, on peut apprendre à cultiver ses émotions positives, à se protéger en prenant de la distance, ou à se nourrir de petits plaisirs. Une thérapie peut vous aider à identifier ce qui vous empêche d’être optimiste et découvrir comment rebooster votre capital joie de vivre.




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