Le (dé)confinement
- Cécile G.

- 1 mai 2020
- 2 min de lecture
Vous serez d’accord avec moi : se détendre, c’est bien plus facile à dire qu’à faire!!
Surtout quand on doit rester cloîtré chez soi…
Surtout quand il faut en sortir...
Surtout avec ce flux de mauvaises nouvelles et d’incertitudes qui défile dans les médias...
Et notre esprit est pollué par ces mauvaises nouvelles...
Et nous générons du stress…
Et notre santé qui en souffre..
C’est d’autant plus frustrant que c’est maintenant
que notre santé a besoin de rassembler toutes ses forces !

Ainsi au lieu d’être en forme, prêts à résister, nous souffrons des effets pervers du stress :
Nos réponses immunitaires s’affaiblissent
Nos rythmes biologiques sont décousus
Nous sommes fatigués, tristes, le plaisir que nous prenions dans certaines activités n’est plus qu’un souvenir
Nous oublions beaucoup de choses et perdons notre concentration
Nous avons des palpitations cardiaques, et nous nous sentons oppressés, comprimés
Pire encore : pendant que nous stressons, une hormone libérée très/trop massivement commence à grignoter votre cerveau…
En situation de stress, notre corps libère une hormone appelée cortisol.
A faible dose, le cortisol nous maintient en état d’alerte, prêt à réagir au quart de tour en cas de danger – plutôt utile, n’est-ce pas ?
Mais le plus grand danger arrive lorsque nous nous habituons à un stress qui ne redescend pas. Notre corps va alors ordonner la production de grandes quantités de cortisol.
Et là, c’est notre cerveau qui paie le prix fort...
Selon des études, en seulement 25 minutes, des participants de recherches ont vu la matière grise de leur cerveau diminuer de façon spectaculaire dans les régions de l’hippocampe et l’amygdale.
Ce sont des zones cérébrales qui conditionnent nos performances de mémorisation, d’apprentissage et de gestion des émotions.
Vous comprenez maintenant pourquoi il est urgent d'agir lors des premiers symptômes de stress! Pourquoi il est urgent de désamorcer les mécanismes producteurs de stress et produire plus d’ocytocine, que les chercheurs surnomment « nectar de guérison ».
Surtout garde votre calme ;-)
Avant toutes choses, vérifiez ce que vous entendez, souhaitez croire. Utilisez des sources de confiance (et pas forcément les médias...).
Vous pouvez même réduire votre temps à lire ou regarder des informations que vous trouvez pénibles, en le passant plutôt avec votre famille et vous-même.
Pour rester en paix à la maison, maintenez un mode de vie sain : des repas équilibrés, un bon sommeil, un peu d'exercice et de beaux contacts sociaux (famille, amis, voisins...).
L'important est d'accepter qu'il est normal de se sentir triste, stressé, désorienté, en colère ou effrayé lors d'une crise.
Utilisez les techniques qui ont déjà marché pour vous pour gérer vos émotions.
A défaut, n'hésitez pas à en parler, sans complexe, à un professionnel qui saura vous apporter un soutien psychologique (l'art-thérapie en fait partie) ou vous orienter vers un soutien médical en fonction de vos besoins.
A lire également : https://arttherapymontelimar.wixsite.com/accueil/post/le-stress-et-nous




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