L'Eté… 2/4
- Cécile G.

- 20 juin 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 avr. 2020
Pourquoi faudrait-il broyer du noir en hiver et exploser de joie en été ? La dépression saisonnière est un mythe mais la fluctuation de l’humeur entre l’hiver et le printemps est une réalité : nous en faisons tous l’expérience.
Il existe une quantité considérable d’études scientifiques sur l’activité cérébrale qui donnent des pistes pour entretenir sa bonne humeur en fonction des différentes périodes de l’année

Il arrive entre le 20 et 22 juin... L'été!
Cette saison est parfaite pour renouer avec le sport. Si cela n’a pas été fait au printemps, dans l'optique de sortir de sa zone de confort (cf mon article sur Le Printemps).
Le mieux est de pratiquer une activité physique à deux car cela permet une expérience bénéfique d’interaction sociale.
Les professionnels dans ce domaine disent que le minimum est d’une heure par semaine et l’idéal de trois heures hebdomadaires.
Moi... Je dis que cette activité doit avoir été choisie, voulue, désirée, et surtout pas imposée! Décidez d’être libre, de faire ce qui vous plaît, ne cédez pas à un programme dont les mouvements vous ennuient. Et cette activité fera d’autant plus de bien à vos émotions, diminuera l’adrénaline, augmentera la sérotonine, les endorphines que vous l’aurez choisie et qu’elle vous fera plaisir.
En fait je vois l’été comme une période d’élagage de ce qui nous empêche d’accéder au plaisir.
Cette influence sociale qui voudrait que l’été révèle en nous une espèce de personnage hyper sexuel, sans aucun tabou, est extrêmement angoissant! Donc pas de rendez-vous sexuels obligatoires mais plutôt une suppression de ce qui bloque notre plaisir.
La surconsommation d’Internet et ses relations virtuelles est une manière de ne pas laisser place aux relations affectives (voire sexuelles... Ne parle-t-on pas de plaisir?) dans la vraie vie.
Pour avoir une vie (sexuelle) agréable l’été, peut-être pouvons-nous nous passer de téléphone portable (dans notre chambre) ?
Une étude vient par ailleurs de prouver que l’investissement dans des causes plus grandes que soi augmente le niveau d’engagement dans l’amitié, dans l’amour et donc la sexualité.
A croire que d'avoir des idées politiques doperait la libido...!!! ;-)
Pour une bonne estime de soi, le rejet des faux-amis, alcool et tabac, est aussi à prôner. Ces molécules dont nous pensons qu’elles sont stimulantes donnent en fait une aisance artificielle et nous éloignent à terme de nous-mêmes.
Beaucoup d’hommes et de femmes retrouvent du plaisir, et du désir, en arrêtant de fumer et de boire. Même si tout le marketing autour de ces produits s’efforce de faire croire le contraire, il n’y a pas besoin de toutes ces toxines pour s’exprimer naturellement.
Profitons de l'été et des vacances pour entretenir nos relations sociales, familiales, amicales et amoureuses. Ainsi nous stimulons notre cerveau grâce à des mécanismes biologiques comme l’activation d’ocytocine, l’hormone de l’attachement et de l’affection, et nous diminuons notre sentiment d’angoisse. Le simple fait d’identifier dans notre répertoire téléphonique les proches qui pourraient nous répondre en cas de difficultés, diminue déjà notre éventuel sentiment de solitude.
N'oubliez pas, il existe 3 types d’amis :
– les amis potentiels : ceux que nous avons croisés une fois dans la vraie vie et que nous avons envie de revoir. Ils nous font du bien, ouvrent des potentialités dans notre existence.
– les vrais amis : ceux que nous voyons régulièrement. Ils sont le socle de notre bonne humeur.
– les contacts sur Internet : des relations uniquement virtuelles qui n’ont que peu d’impact sur notre humeur. Il faut bien veiller à ce réseau virtuel ne nous coupe pas des deux autres vraies amitiés qui sont, elles, les plus importantes pour notre bonne humeur.
Et mon côté art-thérapeute songe aussi à ces 2 couleurs qui font du bien aux émotions : le bleu et le vert. Il suffit de passer du temps à regarder le ciel, la mer, la nature pour que nous plongions dans des états méditatifs d’euphorisation tranquille.
=> Savez-vous prendre la vie du bon côté ? Même si le climat ambiant peut être plutôt à la morosité, prendre la vie du bon côté, c’est possible ! Pour y parvenir, on peut apprendre à cultiver ses émotions positives, à se protéger en prenant de la distance, ou à se nourrir de petits plaisirs. Une thérapie peut vous aider à identifier ce qui vous empêche d’être optimiste et découvrir comment rebooster votre capital joie de vivre.




Commentaires