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De l'art de (sur)vivre en confinement

Pendant ces 50 jours (et +) de confinement, j'ai adoré étudier ces nouvelles habitudes, nouvelles organisations, nouvelles façons de travailler, de communiquer, de vivre...

Il est indiscutable que cette période de confinement a proposé une (bonne?) opportunité de s'interroger sur notre vie : travail, amour...

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Cette période, donc, suscite des réflexions autour de notre utilité

et de l'alignement de nos valeurs,

et le premier réflexe est souvent d’envisager une solution radicale...

Parfois à raison... Et parfois non!


Avant de chambouler tous les éléments de votre vie, il me paraît nécessaire de commencer plutôt par réfléchir à ces 2 aspects : Quelle est la place que vous accordez à ce élément dans votre vie ? Et dans quelles conditions ? Car au-delà des conditions dans lesquelles nous mettent nos attentes, nos espoirs, nos envies, il y a aussi le rapport que nous entretenons avec nous-même : nos valeurs sont partie intégrante de notre identité.

Bien sûr l’envie de porter ses valeurs, d'être aligné.e avec ce que l'on fait, de vouloir se sentir utile et aimé.e est évidemment une bonne chose, surtout en ce moment...

Mais attention aux pensées négatives du type :

  • Si je n’ai pas de travail, je ne sers à rien.

  • Si je n’ai pas un job prestigieux, je n’occupe pas la bonne place dans l’échelle sociale

  • Si je n'ai pas la coupe de cheveux à la mode, je suis un looser.

  • Si je n’ai pas d'amoureux.se, c'est que je ne vaux pas assez.

  • Si je n’ai pas de piscine/jardin, je suis inintéressant.

  • Etc.


Et si vous avez beaucoup de valeurs, si vous vous sentez sur-investi.e.s, que vous voulez toujours faire au mieux, vous devez aussi vivre avec le risque de n’y arriver qu’en travaillant de manière acharnée : réaliser vos rêves et dépasser vos limites...

Au risque de finir par faire un burn-out pour cause de surmenage, en donnant trop de place dans votre vie à un domaine en particulier, le travail par exemple, l'amour, les enfants.



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Il faut donc savoir remettre les choses en cause, à leur juste place

- Vos croyances familiales : quelle identité vos parents ont-ils construit à travers leur éducation? A qui cherchez-vous à plaire ? De qui cherchez-vous à obtenir l'approbation ?


- Vos rapport aux diktats de notre société : est-ce que vrai qu'on ne peut réussir qu’en travaillant beaucoup?

Et si au contraire, on mettait en avant les personnes qui ont les aptitudes sociales "qu'il faut" et non celles qui sont les plus compétentes ou travailleuses...


- L'image que vous voulez afficher : jusqu’à quel point votre image est identitaire pour vous ? Quelle identité transmettez-vous consciemment ou inconsciemment ? Quelle importance donnez-vous à l'image que votre vie renvoie ?

Remarquez que les jobs les plus prestigieux ne sont pas forcément les plus utiles pour la société... Les aides-soignants, aides à domicile, éboueurs, les caissières (puisque ce sont si souvent des femmes) sont des métiers essentiels mais peu valorisés !

- Ne pas tout faire reposer sur un seule valeur : votre façon d'éveiller vos enfants, par exemple, au sens moral, n’est qu’une manière d’exprimer qui vous êtes et ce à quoi vous souhaitez contribuer. Mais vous n'êtes pas qu'un parent!

D'ailleurs, quand on envisage un changement, commencer par un petit détail de cette chose, en parallèle de son habitude, pourrait être la meilleure manière de préparer un changement définitif.

- Faire autant attention à ses conditions d'application qu'à la valeur elle-même : vous n’êtes pas heureux.se dans votre couple, demandez-vous si le problème vient du choix du partenaire ou concerne les conditions dans lesquelles vous exercez sa complicité. Quelle la juste place que vous voulez donner à votre moitié? Qu’est-ce que vous aimeriez conserver, vous souvenir, si vous deviez en être séparé.e de façon irrémédiable?



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Comment être sûr.e qu'il s'agisse d'une

bonne & vraie décision

malgré cette condition spécifique du huis-clos où tout est exacerbé?


Nous ne sommes pas dans une situation de vie habituelle, donc la vie que nous menons actuellement est extra-ordinaire! ^_^


C'est en regardant si l'herbe est plus verte à côté qu'on critique en mal la couleur de son jardin. Alors pensez fort à ces meilleurs jardiniers et demandez-vous de quoi vous êtes vraiment jaloux.se.

  • De son statut / prestige ? Ou juste de l'image que ça renvoie ? Pourquoi voudriez-vous renvoyer cette image ? Pour faire plaisir à qui ? Pourquoi avez-vous besoin de ça pour vous donner de la valeur ?


  • De ses conditions de vie (équilibre vie pro/ perso, type d'entourage, physique...) ? Êtes vous envieux.se parce que vous aimeriez vous-même être son métier ou bien parce que vous enviez la place qu'elle a faite à une passion ? Qu'elle soit entourée d'un certain genre de personnes, ? Qu'elle ait un mari/une femme plus attentionné.e? Plus de muscles? Moins de poids? Des cheveux longs? Blonds? Comment pourriez-vous injecter un peu plus de tout ça dans votre vie ?



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Il est fondamental d’avoir envers soi une bonne écoute,

de la bienveillance, le même souci d’aider que l'on accorde à autrui.


Nos douleurs intimes sont des ambitions secrètes. Elles sont un appel à notre guérisseur intérieur.


Alors plutôt que d'y associer directement une solution radicale, il convient de dialoguer avec elles : ce que je pense, est-ce que c’est vrai ? Ce que je ressens, qu’est-ce que ça me rappelle ?


Il faut déjà de l'humilité et courage pour ne pas s’abandonner soi-même, et encore plus pour se donner ce que l’on mérite vraiment. Mais ce travail, pour lequel on peut demander l’aide d’un professionnel, permet de remettre de la réalité dans notre perception de nous-même et du monde.


De ne plus être manipulé.e par ses peurs, par le regard d’autrui et de choisir la solution facile car opposée au problème. Mais de (re)conquérir l’amour de soi.


Et d'atteindre le calme = quand il n’y a plus de perturbation entre soi et soi, entre soi et ce que l’on veut faire, quand on sent son énergie au bon endroit, au bon moment.


Ce calme, alors, c’est la puissance.


 
 
 

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