2 Français sur 10...
- Cécile G.

- 24 oct. 2018
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 27 oct. 2018
Le 06 octobre c'était la Journée Mondiale des Aidants.
Depuis 8 ans, cette journée est consacrée à la mise en lumière de ces personnes,
11 millions en France, qui viennent en aide à un proche,
afin de favoriser leur reconnaissance.
Les situations peuvent varier du handicap à la dépendance, et les aidés peuvent vivre chez eux, chez l'aidant ou dans une institution…
Les aidants, ce sont des conjoints, des enfants, des membres de la famille, des amis, qui soudainement voient leurs vies bouleversées. La situation la plus classique est celle des enfants aidants les parents, soit 40%. Mais il ne faut oublier les personnes malades ou handicapées (cancer, Alzheimer, Parkinson, schizophrénie, etc.)
Mais le problème des aidants est d'abord le fait que nombre d'entre eux n'ont pas conscience de l'être, estimant qu'aider un proche malade,
handicapé ou en difficulté de vie est normal.
Pourtant selon un sondage effectué par la société Cap Retraite, 1 aidant sur 5 consacre plus de 40 heures par semaine à son proche!
Et beaucoup ont du mal à concilier le statut d'aidant avec le travail, et négligent leur propre santé même s'ils sont malgré tout nombreux à estimer que ce rôle d'aidant a un impact négatif sur la santé (40%), la vie familiale (54%) et sur la vie professionnelle (38%).
Cette aide a un impact sur le sommeil et le moral :
- "Les aidants vivent "en miroir" la maladie de leur proche atteint de cancer. Le moral des aidants fluctue selon l'évolution de la maladie, et par conséquent, du moral de leur proche malade. À chaque bilan de contrôle l'aidant partage l'angoisse de son proche et attend les résultats avec anxiété" souligne la Ligue contre le cancer.
- "Un aidant sur cinq est si fatigué qu'il n'arrive plus à vivre normalement" précise Miia Männikko, Présidente de la Fédération européenne des associations de familles de personnes atteintes d'une maladie mentale.
Un quotidien fatigant également pour les adolescents, qui a des conséquences autant sur son physique que son moral, avouant ne pas profiter de leur jeunesse et même être gênés
vis à vis du regard des autres au point ne pas inviter d'amis chez eux.
L'art-thérapie est alors une solution de répit pour souffler,
vous soulager car si vous flanchez vous ne serez plus utiles du tout.
Vous avez besoin d'aide, je vous écoute et vous soutiens.




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